mardi 9 avril 2013

• Que suis-je ? - Gérard


Beaucoup croient être « moi ». Mais il est rare que l’on se demande « C’est quoi « moi » ? ».

Cependant, si nous y regardons de près, il est VU que « moi » est introuvable. Où réside-t-il ? À quoi ressemble-t-il ? De quoi est-il fait ?

Sommes-nous un corps, des pensées, des émotions, des sensations ? Sommes-nous notre histoire, nos conditionnements, nos gènes, nos connaissances, nos rôles ?
Le regard permet de réaliser que non.
Alors qu’est-ce que « moi » ?
Et s’il n’était qu’un concept ? Qu’une croyance ? Qu’une pensée… sans substance ?
Et si la croyance en « moi » était l’erreur fondamentale, source de toute souffrance ?
Mais alors, si je ne suis pas « moi », que suis-je ?
« Que suis-je ? » Si vous demeurez avec cette question, dans le cœur, sans faire intervenir ni la mémoire, ni le mental et ses réponses toutes faites, vous constatez qu’elle n’a pas de réponse.
Étrange ? Même pas.
Naturel.
Une chose est certaine : vous ne pouvez pas ne pas être.
Si vous en doutez, essayez de cesser d’être, là, maintenant.
Impossible, n'est-ce pas ?
Le sentiment d’être, la conscience d’être, « l’êtreté »… Est.
Comment se manifeste-t-elle ?
Être : aperception pure, insaisissable, indéfinissable.
Seules ses qualités sont parfois conscientes.
De même qu’un rayon de soleil apporte lumière et chaleur, qualités inséparables du rayon, les qualités de l’être sont inséparables et de l’être lui-même, et les unes des autres.
Certitude d’être
Unité
Liberté
Vérité
Amour
Joie douce
Paix profonde
Justesse
Vie
Accueil
Tranquillité
Beauté
Lumière
Etc.
Tout cela sans contraire. Pas une joie, une paix ou un amour qui s’oppose à la tristesse, à la colère ou à la haine.
Pure Joie, pure Paix, pur Amour, total, inconditionnel.
Ces qualités ne sont pas dépendantes d'un objet ni d'une situation particulière.
Joie, Paix, Amour sans objet. Quelles que soient les circonstances.
Avant que tout objet apparaisse et vis-à-vis de tout objet : dès leur apparition et jusqu’à leur disparition.
De plus, sans cesse renouvelées, elles ne sont jamais lassantes.
Un accueil qui ne peut pas ne pas accueillir, qui ne peut pas ne pas être total.
Un amour qui ne peut pas ne pas aimer, qui ne peut pas ne pas être inconditionnel.
Une unité qui ne connaît aucune séparation, qui ne peut pas la connaître, même lorsqu’apparaît le sentiment ou l’impression d’une séparation.
Tout le reste est reflet miroitant au gré des vagues de l’existence.
Apparitions chatoyantes au sein de Cela, sans réalité définitive ou absolue ; d’une réalité seulement temporaire, relative, existentielle.
Extrait du site de Gérard : Regarder ce qui est