mercredi 13 mai 2009

• Parce que t'es con ! - Bernard


La recherche du bonheur - Un après-midi avec Bernard
Aussi loin qu'il s'en souvienne Bernard n'a jamais pu se satisfaire de l'éphémère. Catholique fervent par son éducation, ayant une grande dévotion pour la Sainte Vierge, édifié par Élisabeth de la Trinité, épris d'absolu, ce sont finalement son amour pour Ramana Maharshi et le discours tranchant de Nisargadatta Maharaj qui l'ont amené à réaliser bien plus qu'il n'osait espérer. Au cours d'un après-midi il a répondu à nos questions, non pas pour convaincre ou proclamer une vérité mais pour témoigner et partager ce qu'il a découvert et que désormais il vit. Parce qu'il se souvient des difficultés qu'il a lui même traversées, il veut dire à toux ceux qui cherchent qu'il est possible de trouver le Bonheur et que c'est bien plus simple que tout ce qu'on peut imaginer.

À écouter sur ce SITE.

6 commentaires:

vincent a dit…

Il est vrai que Bernard exprime son parcours avec des termes simples directes dans notre langage sans toutes ces références à l’advaïta Védanta, à la voie non duelle etc etc…..il a un langage du cœur qui laisse à chacun sa sensibilité, son chemin, ses pratiques comme participant de ce cheminement qui est sien, dans le respect de la diversité. Il n’en fait pas une prise de tête mais une prise « du cœur », de l’intensité, de la passion à aller au cœur de nous même sans concession. C’est quelqu’un de reposant, plein d’humour qui ramène toujours le mental « à une petite chose nécessaire pour la vie de tous les jours » mais sans réelle importance pour ce qui « d’être ». il dit toujours que dans ce chemin « il faut vibrer », être déterminé à aller jusqu’au bout et comme Nisargadatta il dit que sans cette détermination c’est impossible…………………il ne faut pas être tiède, mais tout donner dans le sens d’aimer cela plus que tout ! C’est l’intensité qui est importante pour lui !

Anonyme a dit…

Je me demande de + en + si la libération n'est pas en vérité très "proche" de notre réalisation dans la vie concrète.
Non pas en terme de réussite mais dans la manière de "jouer" vraiment
Ca a l'air banal de le dire et pourtant pour pouvoir jouer il faut lâcher un paquet de prisons. Qu'elles soient affectives, matérielles, égotique etc...
Je m'apperçoît de + en + que cette détente (cette vraie détente) ne peux exister qu'en lâchant tout concrètement dans la tête ce qui veut aussi dire tout lâcher dans la vraie vie (intérieurement et extérieurement).
C'est la limite des pratiques.
Si une fois sortit de la séance de méditation on redevient quelqu'un et qu'on recolle à sa vie c'est foutu et du temps perdu.
Pour vraiment considérer la vie comme un jeu il faut vraiment aller très loin dans la mort de la personnalité.
C'est ça qui est difficile au fond.
Tout lâcher.
C'est ce pas radical qu'il faut faire et ce n'est pas rien.

vincent a dit…

C’est vrai qu’en fin de compte la vie tout simplement est la pratique elle-même, tout ce qui à lieu est pratique, car à chaque moment il faut mourir au moment…..(affects, désirs, projections, attentes, espoirs, désespoirs….). Comme disait Nisargadatta « c’est notre intimité avec les choses qui nous emprisonnent pas les choses par elles mêmes ».
Mais en même temps si on ne s’oublie pas, dans ce regard, le jeu par lui-même est dans chaque occasion une vie, une mort, une vie , une mort....... c’est la seule chose qu’on constate et qui est stable c’est que rien ne dure, n’a d’existence continue hormis ce regard…………c’est quand même comique tellement c’est devant nous en permanence !

Anonyme a dit…

"dans chaque occasion une vie, une mort, une vie , une mort......."

Oui Vincent c'est exactement comme ça que je le sens.
C'est vraiment un truc de guerrier... vigilant qui - est...

fabrice a dit…

J'ai eu la chance de rencontrer Bernard il y a quelques annes,belle presence simple, joie petillante et amour spontane.c'etait peut-etre trop tot(mais qui dit cela?)il a quand meme plante une petite graine a cette occasion.Depuis Nisargadatta est devenu une source constante vivifiante et de depouillement.Merci Bernard

J.Marc a dit…

J'ai ,moi aussi, rencontré Bernard et ce fut une véritable bombe à retardement!

Rien sur l'instant, ne m'est apparu comme révélant ou révélateur, mais ce "rien", lui, progréssivement, m'est apparu comme l'origine de "Bernard" en laquelle je reconnaissais ma propre Origine...
Je crois aussi Fabrice,que c'est souvent "trop tôt", mais n'est-ce pas là remettre à demain?
Simple question...

N'est-ce pas cette fameuse association "amourferveurpassion" que demande Bernard avec tellement de coeur? et qui détruirait le"ce serait mieux aujourd'hui ou dans dix ans"?
Je ne sais pas, je me pose simplement la question.

A vous tous.