samedi 31 mai 2008

• Le vous véritable - Don Miguel Ruiz

Le vous véritable

Don Miguel Ruiz

Un accident de voiture, qui fut si grave que je faillis perdre la vie, fut une autre occasion qui me fut offerte de rencontrer la vérité. Il n’y a pas de mots pour expliquer ce que j’ai éprouvé, mais la vérité rendit évident que ce en quoi je croyais était un mensonge. Comme la plupart des gens, je croyais que j’étais mon mental, mon corps physique. Je vis dans mon corps physique ; c’est ma demeure, et je peux la toucher. Dans mon expérience du seuil de la mort, je pouvais voir mon corps physique endormi au volant de ma voiture. Si je percevais mon corps physique de l’extérieur de mon corps, il était évident que je n’étais pas mon mental, ni mon corps physique. La question devint alors : Qui suis Je ? À partir du moment où je fis ce face à face avec la mort, je commençai à percevoir une autre réalité. Mon attention s’élargit tant qu’il n’y eut plus ni futur ni passé ; il y avait seulement le maintenant éternel. La lumière était partout, et tout était plein de lumière. Je pouvais sentir ma perception traverser ces différentes réalités, jusqu’à ce que je recouvre l’attention, et sois en mesure de me concentrer sur un univers à la fois. J’étais dans la lumière, et c’était un moment de conscience totale, de perception pure. A un certain moment, je sus que la lumière a toute l’information au sujet de toute chose, et que tout est vivant. Je peux dire que j’étais avec Dieu, que j’étais dans la béatitude, que j’étais dans un état d’extase, mais ce ne sont que des mots que je connais.

Après l’accident, ma perception du monde changea encore, parce que je savais, d’une façon plus que théorique, que je ne suis pas ce corps physique. Et je commençai une quête qui était différente de ma quête avant l’accident.

Avant l’accident, je cherchais la perfection, une image pour satisfaire le personnage principal de mon histoire. Après l’accident, je sus que ce que je cherchais était quelque chose que j’avais perdu : moi-même.

Après cette expérience, je ne fus plus le même, parce que je ne pouvais plus croire à mon histoire.

.../...

Derrière votre histoire, il y a le vous véritable, et il est plein d’amour. La bonté est juste là, parce que ce que vous êtes est bonté. Vous n’avez pas à essayer d’être bon ; vous devez juste cesser de prétendre être ce que vous n’êtes pas. Vous êtes un avec Dieu, et cette union est sans effort. Dieu est ici, et vous pouvez sentir la présence de Dieu. Bien sûr, si vous ne ressentez pas la présence de Dieu, vous devez vous détacher de l’histoire, parce que la seule chose qui s’interpose entre vous et Dieu, c’est votre histoire.

Quand vous vous êtes vous-même trouvé, que vous avez découvert qui vous êtes vraiment, vous ne pouvez expliquer ce que vous êtes, parce qu’il n’y a pas de mots pour le traduire. Si vous utilisez la connaissance, vous ne savez jamais qui vous êtes, mais vous savez ce que vous êtes parce que vous existez. Vous êtes vivant, et vous n’avez pas besoin de justifier votre existence.


Extraits de "La voix de la connaissance : Un guide pratique vers la paix intérieure" - Don Miguel Ruiz - Guy Trédaniel Éditeur

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je suis aussi un simple chercheur qui partage ses émotions a travers de poèmes. A bientôt !