lundi 31 mars 2008

• Nous sommes la force vitale de l’univers - Jill Bolte Taylor

Nous sommes la force vitale de l’univers

Jill Bolte Taylor

Nous sommes des êtres d'énergie, connectés les uns avec les autres, par le biais de la conscience de notre cerveau droit, comme une seule famille humaine. Et, ici et maintenant, nous sommes tous des frères et soeurs sur cette planète, afin de rendre ce monde meilleur. Et, en ce moment même, nous sommes parfaits. Nous sommes complets. Et nous sommes beaux.

Jill Bolte Taylor est une neurologue de Harvard. Elle dédie sa vie à cette discipline quand son frère est diagnostiqué de schizophrénie. Vers 30 ans, elle est elle-même frappée d'une attaque cérébrale dont elle mettra 8 ans à se remettre entièrement.

Lors d'une conférence (voir ci-dessous), Jill Bolte Taylor relate l’attaque cérébrale telle qu’elle l’a vécue. Elle explique très bien le fonctionnement différent des lobes droite et gauche du cerveau. Elle évoque un sentiment mystique qu’elle nomme Nirvana et qui est aussi rapporté par les personnes ayant vécu une expérience de mort imminente.

Jill Bolte Taylor apporte un cerveau humain sur scène pour évoquer sa propre attaque cérébrale. Chercheuse psychiatre, elle replonge dans ce moment de sa vie. En elle, la femme se sait coupée du monde, la scientifique analyse l'expérience hors norme. "Cette attaque m'a plus appris sur le cerveau que toute ma carrière académique." Elle raconte la douleur, les sensations qui s'en vont, celles qui viennent. L'instinct de survie et le nirvana. Privée de son hémisphère gauche, elle expérimente la communion avec le tout, la disparition du "je". "J'ai découvert le "nous" à l'intérieur de moi." En larmes, elle replace ses longs cheveux argent, conclut : "Qui sommes-nous ? Nous sommes la force de vie de cet univers, avec une dextérité manuelle, deux esprits cognitifs et la capacité de choisir qui nous sommes."

Lumineuse et tendre, Jill Bolte Taylor place la barre très haut. Les Tedsters l'ovationnent. "En laissant voir sa vulnérabilité, elle a permis à tous de se laisser aller", confie un membre de l'organisation.

Voici un court extrait traduit de sa conférence.

Plus tard dans l’après-midi, lorsque je me suis réveillée, ce fut un réel choc, pour moi, de découvrir que j’étais encore vivante. J’avais dit au revoir à la vie lorsque j’avais senti que mon esprit me quittait et à présent il était là, hésitant entre deux façons totalement opposées d’envisager le réel. Ce que je percevais à travers mes sens n’était que pure douleur : la lumière brûlait mon cerveau tel un feu ardent, les sons étaient si forts et si entremêlés que j’étais incapable d’isoler une voix du magma sonore ambiant. Parce que je n’arrivais pas à repérer mon corps dans l’espace, j’avais l’impression d’être énorme et en expansion, tel le génie sortant de sa bouteille. Mon esprit, quant à lui, ne connaissait plus d’entrave, il était semblable à une baleine glissant sur les flots de l’euphorie silencieuse. Impression d’harmonie. Je me souviens de m’être dit que je ne pourrais jamais rétrécir l’étendue de mon être pour le faire rentrer dans ce tout petit corps.

Puis, j’ai compris: « Mais, je suis toujours en vie ! Je suis toujours en vie et j’ai trouvé le Nirvana. Et si j’ai trouvé le Nirvana et que je suis toujours en vie, alors tous ceux qui sont en vie peuvent le trouver aussi. » Je me suis imaginée un monde où les gens seraient emplis de paix, de compassion, d’amour et sauraient rejoindre cet espace à n’importe quel moment, car ils pourraient se tenir à la droite de leur hémisphère gauche afin de trouver cette paix. Ensuite, j’ai compris combien cette expérience constituait un cadeau merveilleux, combien elle pouvait apporter un éclairage fantastique sur la façon dont nous vivons et cela m’a aidée à récupérer.

Deux semaines et demies après ma rupture d’anévrisme, les chirurgiens ont opérée et ils ont retiré un caillot de la taille d’une balle de golf qui appuyait sur les centres du langage. Et me voilà, maman à mes côtés, elle qui n’a jamais cessé d’être un ange dans ma vie. Il m’a fallu huit ans pour récupérer totalement.

Qui sommes-nous vraiment ? Nous sommes la force vitale de l’univers, dotée d’une dextérité manuelle et de deux esprits cognitifs. À chaque instant de la vie, nous avons la possibilité de choisir qui et comment nous voulons être dans le monde. Ici et maintenant, je peux entrer dans le flot de conscience de mon hémisphère droit, là où nous sommes - je suis - la force vitale de l’univers, et la force vitale des cinquante trillions de génies moléculaires qui me donnent cette forme, en symbiose avec tout ce qui est. Ou je peux choisir d'entrer dans le flot de conscience de mon hémisphère gauche, là où je deviens un individu unique, solide, séparé du flux, séparé de vous. Je suis le Dr. Jill Bolte Taylor, scientifique, neurobiologiste. Ce sont les « nous » qu’abrite mon « moi ».

Lequel choisiriez-vous ? Lequel choisissez-vous ? Et quand ? Je pense que plus nous consacrerons du temps à maîtriser le circuit de paix intérieure de notre hémisphère droit, plus nous répandrons de la paix à l’extérieur de nous et plus notre planète deviendra paisible. Et j’ai trouvé que cette idée valait la peine d’être partagée.



Merci à Jungne (et à ses amis) pour la traduction Française ^-^

Textes de la conférence :

Je me suis intéressée au cerveau car j'ai un frère à qui on a diagnostiqué une schizophrénie, une pathologie cérébrale. Et en tant que sa sœur puis en tant que scientifique, je voulais comprendre pourquoi je pouvais prendre mes rêves et les relier à ma réalité et que je pouvais réaliser mes rêves.

Qu'est-ce qui, dans le cerveau de mon frère et sa schizophrénie l'empêche de relier ses rêves à une réalité commune et partagée, et fait que ses rêves ne deviennent que des illusions.

Donc j'ai dédié ma carrière à la recherche sur les maladies mentales graves. Et j'ai déménagé de ma terre natale, l'Idiana à Boston où je travaillais dans le laboratoire du Dr. Francine Benes, au département de psychiatrie à Harvard. Et dans le laboratoire, nous nous posions la question : "quelles sont les différences biologiques entre le cerveau des témoins sains, et le cerveau des sujets diagnostiqués de schizophréne; de pathologies schizo-affectives ou bipolaires?"

Donc nous dressions avant tout la carte des micro-circuits du cerveau, quelles cellules communiquent avec quelle cellules, avec quels médiateurs chimiques, et en quelle quantité. Cela avait beaucoup de sens dans ma vie parce que j'effectuais ce genre de recherche pendant la journée tandis que le soir et les week-ends, je me déplaçais en tant que représentante de l'ANMM, l'Alliance Nationale de la Maladie Mentale.

Mais le matin du 10 décembre 1996, je me suis réveillée en réalisant que j'avais moi-même une pathologie cérébrale. Un vaisseau sanguin a explosé dans la partie gauche de mon cerveau. Et durant 4 heures, j'ai pu observer mon cerveau dégénérer complètement dans sa capacité à traiter toute information. Le matin de l'hémorragie, je ne pouvais plus marcher, parler, lire ni me rappeler rien de ce que fut ma vie. J'étais quasiment devenue une enfant dans le corps d'une femme.

Si vous avez déjà vu un cerveau humain, il est évident que les deux hémisphères sont complètement séparés l'un de l'autre. Et j'ai apporté pour vous un véritable cerveau humain. Donc ceci est un véritable cerveau humain. Voici l'avant du cerveau, l'arrière du cerveau duquel retombe la moelle épinière et c'est ainsi qu'il se positionnerait dans ma tête. Et quand vous regardez le cerveau, il est évident que les deux cortex cérébraux sont complètement séparé l'un de l'autre.

Pour ceux d'entre vous qui comprennent les ordinateurs, notre hémisphère droit fonctionne comme un processeur parallèle tandis que notre hémisphère gauche fonctionne comme un processeur linéaire. Les deux hémisphères communiquent à travers le corps calleux, qui est composé de 300 millions de fibres nerveuses. Mis à part cela, les deux hémisphères sont complètement séparés parce qu'ils traitent l'information différemment, chaque hémisphère pense à des choses différentes, ils s'occupent de choses différentes, et si j'ose dire, ils ont des personnalités différentes.

Notre hémisphère droit, c'est l'instant présent. C'est ici et maintenant. Notre hémisphère droit pense en images, et s'informe de manière kinestésique à travers le mouvement du corps. L'information sous forme d'énergie s'écoule simultanément à travers tous nos systèmes sensoriels puis celle-ci explose en un immense collage de ce que l'instant présent donne à voir. Ce qu'il donne à sentir comme odeur. Ce qu'il donne à goûter. Ce qu'il donne à ressentir et à entendre. Je suis un être d'énergie connecté à l'énergie autour de moi à travers la conscience de mon hémisphère droit. Nous sommes des êtres d'énergie connectés les uns aux autres à travers la conscience de notre hémisphère droit telle une famille Humaine. Et ici et maintenant, nous sommes tous frères et soeurs ici sur cette planète pour en faire un monde meilleur. Et en ce moment même nous sommes parfaits. Nous sommes un tout. Et nous sommes magnifiques.

Notre hémisphère gauche est un endroit très différent. Il pense différemment, linéairement et méthodiquement. Notre hémisphère gauche c'est le passé et le futur. Notre hémisphère gauche est conçu pour prendre cet immense collage qu'est l'instant présent. Il commence à extraire des détails. Puis il classifie et organise toutes ces informations. Il les associe avec tout ce que nous avons appris dans le passé et projette dans le futur toutes nos possibilités. Il pense en langage C'est ce bavardage mental permanent qui me connecte moi et mon monde intérieur avec mon monde extérieur.

C'est cette petite voix qui me dit : "hé tu dois te rappeler d'aller acheter des bananes pour demain matin". C'est cette intelligence calculatrice qui me rappelle quand je dois laver mon linge. Mais peut être plus important encore c'est cette petite voix qui me dit : "Je suis, Je suis". Et dès que mon hémisphère gauche me dit : "Je suis", je deviens séparé. Je deviens un individu isolé, solide, séparé du flux d'énergie qui m'entoure, et séparé de vous.

Et c'est la partie de mon cerveau que j'ai perdu le matin de mon attaque cérébrale. Ce matin là je me suis levée avec comme un matraquage derrière mon œil gauche. Et c'était une douleur aiguë, comme lorsque l'on mord dans une glace. La douleur partait et revenait. C'était la première fois que je ressentais une telle douleur, alors je me suis dis : "ok, je vais continuer ma journée comme d'habitude". Alors je me suis levée et je suis montée sur mon "Cardio Glider", qui est un appareil pour entraîner l'ensemble du corps et je me suis débattue sur cette chose en réalisant que mes mains ressemblent à des serres primitives agrippant la barre. J'ai pensé : "c'est très étrange" et j'ai regardé mon corps en pensant :"ouahh, quelle chose bizzaroïde..."

C'était comme si ma conscience s'était écartée de ma perception normale de la réalité, et plutôt que d'être une personne qui était sur l'appareil je me retrouvais dans une sorte d'espace ésotérique où je me voyais vivre cette expérience. Tout était très étrange et mon mal de tête empirait, donc je suis descendu de la machine et pendant que je traversais le salon, je réalisai que tout à l'intérieur de mon corps s'était considérablement ralenti. Chaque pas était très rigide et forcé. Il n'y avait aucune fluidité dans ma démarche et une diminution de mon champ de perception. J'étais focalisée sur mes systèmes internes.

Ensuite je suis allée dans la salle de bain pour prendre une douche et je pouvais entendre le dialogue à l'intérieur de mon corps. J'entendais une petite voix qui disait : "ok, vous les muscles là, vous devez vous contracter, vous là-bas relâchez". J'ai perdu mon équilibre et je me suis cognée contre le mur. En regardant mes bras, je réalisais que je ne pouvais déterminer les limites de mon corps, ni où je commence et où je finis parce que les atomes et les molécules de mon bras sont mélangés avec les atomes et les molécules du mur. Et tout ce que je pouvais détecter était cette énergie.

Je me demandais ce qui n'allait pas chez moi et ce qui se passait. À ce moment-là, mon bavardage mental s'arrêta net comme si quelqu'un avait utilisé le bouton "muet" d'une télécommande. Tout d'abord j'étais plutôt choquée de me retrouver dans ce silence total, mais finalement j'ai été captivée par la magnificence de l'énergie autour de moi. Ne sentant plus les limites exactes de mon corps, je me sentais énorme et expansive. C'était magnifique.

Puis, soudain, mon hémisphère gauche a resurgit en disant : "hé ! nous avons un problème, nous avons un problème, nous devons appeler à l'aide". Je me suis alors dis : "ok, ok, j'ai un problème". Mais immédiatement je me retrouvais à nouveau dans la "conscience". J'ai surnommé cet espace par affection : "lala land". C'était un endroit très beau. Imaginez vous ce que ce serait d'être totalement déconnecté de votre bavardage mental qui vous relie au monde extérieur. Là j'étais dans cet espace et mon travail et tous le stress en rapport avec mon travail avait disparu.

Je me sentais plus légère dans mon corps. Imaginez que toutes les interactions avec le monde extérieur et les nombreuses causes de stress disparaissent... Je baignais dans un sentiment de paix. Imaginez aussi comment vous vous sentiriez si vous perdiez trente sept ans de bagages émotionnels ! J'étais dans l'euphorie ! C'était si beau...

Mon hémisphère gauche resurgissait en disant : "hé ! ressaisis-toi ! tu dois chercher de l'aide !". Alors, je me suis dis qu'il fallait me concentrer et je suis sortit de la douche et ai commencé à m'habiller. En traversant l'appartement je pensais : "je dois aller au travail, je dois aller au travail !", pourrais-je conduire ? pourrais-je conduire ? À ce moment là mon bras est devenu totalement paralysé. Je me suis alors rendu compte : "ça alors ! j'ai une attaque cérébrale ! j'ai une attaque cérébrale !"

La seconde chose que mon cerveau a dite c'est : "waouh ! c'est trop cool ! Combien de neuro-scientifiques ont eu l'opportunité d'étudier leur propre cerveau de l'intérieur ?" Puis ; "mais je suis une femme très occupée, je n'ai pas le temps d'avoir une attaque cérébrale !" "oui mais je ne peux pas empêcher une attaque cérébrale d'arriver donc je laisse faire une ou deux semaines et je retournerais à mon train train. Pour l'heure je dois appeler au travail je dois appeler de l'aide". Je n'arrivais pas à me souvenir du numéro du travail mais je me suis rappelé d'une de mes cartes de visites dans le bureau d'à côté avec le numéro dessus. J'y suis allé et ai pris un tas de 6 cm de cartes de visites.

L'ennui c'est que je n'arrivais pas à lire les mots, les symboles et le fond car tout était pixelisé et mélangé. Je ne pouvais rien en faire. J'ai alors attendu d'avoir ce que j'appelle une "vague de clarté". A un moment j'ai donc pu commencer à éliminer les mauvaises. Cela m'a pris 45 minutes pour faire 2 cm du tas de cartes. Pendant ce temps l'hémorragie grossissait dans le cerveau gauche. Après avoir miraculeusement composé le numéro de la bonne carte de visite entre deux passage en "lala land" j'ai eu mon collègue au téléphone : "wou, wou, wou, wou, wou". Il me faisait penser à un chien Golden Retreiver.

J'ai réussis à lui dire en faisant le vide : "c'est Jill, j'ai besoin d'aide !" Mais ce qui était sortit de ma bouche : "wou, wou, wou, wou, wou". "Mince j'aboie aussi comme un Retreiver !" En réalité je ne pouvais plus comprendre ou parler un langage et je l'ignorais tant que je n'avais pas essayé. Toujours est-il que mon collègue a compris que j'avais besoin d'aide et qu'une ambulance est venu me chercher. Pendant le trajet j'ai adopté une position foetal. J'étais comme un ballon qui se dégonfle. J'ai senti mon énergie s'élever et mon esprit capituler. Je savais que je n'étais plus la chorégraphe de ma vie.

Soit les médecins me soignaient soit le moment fatidique était arrivé. Lorsque je me suis réveillée plus tard dans l'après-midi je fus choqué de découvrir que j'étais encore en vie. En effet lorsque j'avais senti mon esprit capituler j'avais dit "au revoir" à ma vie. Ma conscience était alors suspendue entre deux plans de réalités très opposés.

La stimulation venant de mes systèmes sensoriels était de la souffrance pure. La lumière brûlait mon cerveau comme un feu de forêt et les sons étaient aussi bruyants et chaotiques que je ne pouvais pas distinguer une voix dans le bruit ambiant. Je voulais juste m'enfuir. Je n'arrivais pas à positionner mon corps dans l'espace et je me sentais énorme et en expansion comme un génie sortit de sa lampe. Mon esprit planait comme une grande baleine évoluant librement dans la mer d'euphorie silencieuse. Nirvana... j'ai trouvé le Nirvana.

Je me souviens m'être dit : "il est impossible que mon esprit démesuré puisse rentrer dans ce tout petit corps". Je réalisais alors que j'étais toujours en vie et que j'avais trouvé le Nirvana. Et que dans ce cas toute personne vivante peut trouver le Nirvana. J'imaginais un monde de personnes belles, paisibles, compatissantes et aimantes qui savent qu'ils peuvent venir dans cet espace à tout moment. Il peuvent choisir délibérément de passer à droite ou à gauche et trouver cette paix. J'ai réalisé l'incroyable cadeau que ça pourrait être pour la plupart des gens.

Cela m'a motivé à guérir. Deux semaines et demi plus tard les chirurgiens m'enlevaient un caillot de sang de la taille d'un balle de golf qui appuyait sur des zones du langage. Cela m'a pris 8 ans pour guérir complètement.

Alors qui somme nous ?

Nous sommes la force vitale de l'univers avec une dextérité manuelle et deux consciences cognitives. Nous avons la capacité de choisir instant après instant qui et comment nous voulons être dans le monde. Ici et maintenant je peux passer dans la conscience de mon hémisphère droit où nous sommes -où je suis- la force vitale de l'univers et la force des 50 billions de magnifiques génies moléculaires qui constituent mon corps. Une avec tout ce qui existe.

Ou alors je peux choisir de passer dans la conscience de mon hémisphère gauche, où je deviens un individu isolé, solide et séparé du flux, séparé de vous. Je suis le docteur Jill Bolte Taylor, intellectuelle, neuro-anatomiste. Ces derniers sot les "nous" à l'intérieur de moi. Que choisiriez-vous ? Et quand ?

Je crois que plus nous emploierons les circuits de la paix intérieure de l'hémisphère droit, plus nous projetterons de la paix autour de nous et plus notre planète sera emprunte de paix. Et j'ai trouvé que c'était une idée qui méritait d'être partagée.

Merci.


2 commentaires:

Acouphene a dit…

Bien aimé !
Je tente de lire tout ce que tu mets...
a+

Anonyme a dit…

Bonjour,

la vidéo en français :
http://hyper-atheisme.hautetfort.com/archive/2008/11/04/jill-bolte-taylor-en-francais.html