mercredi 10 octobre 2007

• Le cœur est l’unique vérité. - Ramana Maharshi

Sources

« Le cœur est l’unique vérité. L’esprit n’est qu’une étape. »

Ramana Maharshi

Un sage m’a dit un jour, il y a une incarnation divine par siècle. De cette extraordinaire floraison de grands sages hindous qui apparurent vers le 1er quart du 20è siècle, ce fut sans conteste Ramana Maharshi (1879-1950) qui fut cette incarnation. Après de longues années d’un rigoureux ascétisme solitaire, il était parvenu sur le plan de conscience de l’Unité. Pour lui, l’identité, dans un éternel présent, entre le moi et le non-moi, entre le Divin supra cosmique et le divin dans le cœur de l’homme, était une vérité d’expérience constante.

Dans sa bonté envers tous ceux qui l’approchaient et en qui il ne voyait que le « Soi » qui était aussi en lui, identique - il conseillait la recherche inlassable de cette vérité, en ramenant tous les problèmes et toutes les alternatives à la question fondamentale « Qui suis-je ? ».

Cette grande figure, qui a fortement marqué tous ceux qui l’ont approché, représente de nos jours la véritable image du sage védique. Orthodoxe, il n’enseigna cependant aucune doctrine, se contentant de ramener ses interlocuteurs à leur être essentiel.

« Le cosmos tout entier est contenu dans un petit point minuscule qui se trouve dans le cœur, quand vous pénétrez réellement dans ce cœur.

A seize ans, l’adolescent futur Ramana Maharshi fut saisi par l’angoisse de la mort. Il s’allongea à même le sol : qu’est-ce qui se passe quand on est mort ? Le corps meurt, les pensées aussi... Que reste-t-il, enfin ? La réponse Absolue le saisit et ne le quitta plus. Pas de technique, pas de yoga, seulement cela : Vous êtes le Soi, Absolu. Vous êtes déjà Absolu. Alors pourquoi continuer à faire comme si vous étiez mortel ?

Voici son expérience et ses propos : L’Eveil

« Environ six semaines avant mon départ définitif de Madura, il se produisit dans ma vie un grand changement. Ce changement fut soudain. J’étais seul dans une des pièces du premier étage, dans la maison de mon oncle. Je n’avais été malade que rarement, et ce jour-là ma santé était excellente ; mais je fus pris soudain d’une violente peur de la mort. Rien dans mon état ne la justifiait, et je n’essayai pas d’en découvrir la raison ; je me contentai de l’éprouver. Je me disais : « Je vais mourir », et je me demandais que faire. Il ne me vint pas à l’esprit de consulter un médecin, ou l’un de mes amis. Je sentais qu’il me fallait résoudre moi-même le problème, et sur le champ.

« Le choc causé par la peur de la mort forçait mes pensées à l’observation intérieure, et je me répétais mentalement, sans réellement formuler des paroles : « Maintenant que la mort est là, que signifie-t-elle ? Qu’est-ce que c’est que mourir ? C’est ce corps-là qui meurt ! » Et aussitôt je dramatisais le fait de la mort. J’étais couché, les membres raides comme si j’étais mort réellement. J’imitais la situation d’un cadavre pour donner à mon enquête une réalité plus grande. Je retenais ma respiration, et serrais les lèvres pour qu’aucun son ne puisse s’en échapper, pour m’empêcher de prononcer le mot « je », ou tout autre mot. "Bon !" me disais-je, ce corps est mort. On l’emportera complètement rigide au lieu de sa sépulture, où on le brûlera et le réduira en cendres. Mais suis-je mort par cette mort de mon corps ? Mon corps est-il « moi » ? Il est silencieux et inerte, mais je sens la pleine force de ma personnalité, et j’entends même la voix du « moi » au fond de mon être. Je suis donc un esprit qui transcende le corps. Le corps meurt, mais l’esprit, transcendant le corps, ne peut être touché par la mort. Ce qui veut dire que je suis un esprit immortel. »

« Ces pensées n’étaient pas obscures et ternes. Elles jaillissaient en moi telles d’éclatantes vérités, que je percevais directement sans que mes activités cérébrales fussent en jeu. Le « moi » était donc quelque chose de très réel, la seule chose réelle dans mon état présent, et toute l’activité consciente de mon corps se concentrait sur ce « moi ». Depuis cet instant, la puissance fascinante de ce « moi » se plaça au cœur même de toute mon attention.

« La crainte de la mort avait disparu, et pour toujours. L’absorption dans le « moi » se poursuivit sans interruption. D’autres pensées passaient et disparaissaient, pareilles à diverses notes de musique, mais le « moi » demeurait comme la note scrutée, sous-jacente à toutes les autres notes, et se confondant avec elles.

« Que mon corps fût occupé à parler, à lire, ou à quoi que ce soit d’autre, tout mon être n’en était pas moins centré sur le « moi ». Avant cette crise, je ne le distinguais pas clairement, et je n’étais pas attiré consciemment vers lui. Je ne ressentais pour lui nul intérêt direct ou perceptible ; encore moins inclinais-je à demeurer constamment en lui. »

Cette simple description, dénuée de toute prétention au verbiage, peut faire croire à un état voisin de l’égoïsme, mais il faut attribuer cette impression à l’ambiguïté des deux termes : Je et Moi. La différence apparaît dans l’attitude en face de la mort. Car celui chez lequel l’intérêt se concentre sur l’« ego », être individuel séparé, a peur de la mort, qui menace de dissolution cet « ego ». Alors que, dans le cas de Venkataraman, la peur de la mort a disparu pour toujours : il avait en effet compris que le « moi » (ego) ne faisait qu’un avec le « Moi Supérieur, Universel et Immortel », l’esprit et le moi réel de tout être humain. Dire qu’il savait qu’il ne faisait qu’un avec l’esprit, n’est d’ailleurs pas conforme à la vérité, puisque cette affirmation suppose un moi séparé, capable de la formuler alors que le moi intérieur de Venkataraman était lui-même et consciemment l’Esprit.

(Note : Venkataraman nom d’adolescent de Ramana Maharshi)

SON ENSEIGNEMENT

Pendant la première moitié du XXè siècle, son enseignement est un phare éblouissant pour l’humanité. Encore aujourd’hui, ses préceptes universels demeurent adaptés à tous les hommes, qu’ils soient engagés dans le monde des affaires ou qu’ils vivent retirés dans quelques jungles... Tous autant que nous sommes pouvons répondre à sa présence intérieure silencieuse. La forme physique est sans importance, disait le Maharshi avant de quitter son corps. C’est la présence absolue qui compte, laquelle ne meurt pas et demeure en chacun.

Il ne considérait pas avoir de disciples. Il n’y a qu’un seul gourou : l’absolu à l’intérieur (et partout) de chaque cœur (rhidaya=centre). « Certains se disent mes disciples, je ne peux ni le confirmer, ni l’infirmer ; pour moi tous les hommes sont identiques. »

Le Maharshi n’écrivait presque jamais, mais de pieux disciples ont parfois recueilli ses entretiens. Dans le volume, « L’enseignement de Ramana Maharshi » paru chez Albin Michel, qui couvre une période de cinq ans (1935-1939), on trouvera, en grand détail, l’enseignement qu’il dispensait, les réponses qu’il donnait aux Indiens et aux Occidentaux venus lui soumettre leurs problèmes intellectuels, affectifs et autres.

Voici quelques extraits des questions-réponses :

Un jeune homme : Comment ai-je été pourvu d’un corps physique ?

M. Vous parlez de « Je » et de « corps physique », comme étant deux éléments séparés entre lesquels existe une relation de dépendance. Vous n’êtes donc point votre corps physique puisque vous le distinguez de vous-même. Ce corps physique ne se pose pas une telle question puisqu’il est inerte. Quand vous dormez, vous n’êtes plus conscient de la présence d’un corps physique, mais vous n’en continuez pas moins d’être. Vous ne vous posez plus semblable problème, mais vous existez néanmoins. Qui donc soulève, en ce moment, ce genre de questions ?

D. C’est mon ego.

M. Oui. Le corps physique et l’ego s’élèvent (au réveil) et s’abaissent (en sommeil) ensemble dans le champ de la conscience.

Dans l’état de sommeil profond vous avez rompu toute association avec votre ego. En ce moment, vous êtes associé à lui. De ces deux états, lequel est votre état réel ? Dans votre état de sommeil, vous êtes présent, et le même « VOUS » est en ce moment présent, à l’état de veille. Pourquoi alors votre question s’élève-t-elle maintenant et non pas pendant votre sommeil ? Vous dites que c’est à cause de votre ego, ce qui est vrai. Vous n’êtes pas votre ego ; l’ego n’est qu’une formation mentale intermédiaire entre le Soi et votre corps physique ; vous êtes le Soi. Cherchez donc l’origine de votre ego et voyez alors si vos doutes subsistent encore.

D’après les écritures sacrées, la réponse à votre question est la suivante : « Votre corps physique est dû à votre karma. » Vous me demanderez d’où provient le karma ? Je devrais répondre : « D’un corps précédent » et ainsi de suite ad infinitum. C’est une méthode d’argumentation indirecte. La méthode directe n’est pas basée sur des hypothèses invisibles mais consiste à s’attaquer au point central et à demander qui subit un karma ? Qui est associé à une succession de corps physiques ? Voilà pourquoi je vous ai répondu d’abord de cette manière. C’est plus efficace.

D. Quelle est l’utilité de la peur de la mort, notre lot commun ?

M. Tout le monde a peur de mourir. Cette peur ne remplit aucune fonction utile, car elle est totalement dominée par les pulsions latentes du mental, si bien que l’homme meurt d’une manière inconsciente. Il n’arrive pas à prendre conscience du processus de désintégration, n’étant pas suffisamment détaché. La peur de la mort ne le rend pas imperturbable et il ne peut pas se livrer à une investigation valable.

D. Dans ces conditions, je ne comprends pas pourquoi vous donnez à tous vos visiteurs le même enseignement spirituel sans établir entre eux de distinction quelconque.

M. Qu’est-ce que je leur dis ? Que l’ego, en tout homme, doit périr. Il faut que les gens réfléchissent à ce problème. L’ego est-il présent ou ne l’est-il pas ? En réfléchissant continuellement à cette question, l’homme devient de plus en plus compétent.

D. Combien de temps s’écoule-t-il entre un décès et la réincarnation suivante ?

M. Cela dépend. Tantôt l’intervalle est bref, tantôt il est long. Mais pour un Jnânin cette question ne se pose plus car il s’est complètement absorbé dans l’être universel, ainsi que l’affirme la Brihad Aranyaka Upanishad. Certains textes affirment que ceux qui, après leur mort, sont passés dans la voie de la lumière, ne renaissent plus, tandis que ceux qui après leur mort prennent la voie de l’ombre renaissent ici-bas, après avoir épuisé les fruits de leur karma durant leur existence extra-corporelle, dans les plans subtils. Si la balance des mérites et des démérites est égale, l’homme repart directement ici-bas, sans passer par un stade intermédiaire. Si les mérites l’emportent, les corps subtils du défunt sont attirés vers les régions paradisiaques et c’est à leur niveau que la renaissance se produit. En revanche, si les démérites sont en excès, les corps subtils du défunt sont entraînés vers les régions infernales et c’est à leur niveau que la nouvelle naissance a lieu. Même les yogabrashta (ceux qui ont fait l’expérience de la Félicité suprême, mais qui n’ont pu s’y maintenir et sont retombés dans la dualité) sont soumis à la loi commune de la réincarnation. Tout ceci est expliqué avec force détails dans les écritures sacrées (Shâstras). Mais en fait, il n’y ni naissance, ni mort, et chacun reste en réalité ce qu’il est. C’est la seule vérité.

D. Est-ce que la veille et le rêve peuvent être considérés comme des excursions hors du Soi, notre nature véritable ?

M. Il faut une localisation dans l’espace pour faire une excursion. Cette localisation doit être en dehors de vous. Cela est impossible dans l’état naturel du Soi, où rien ne se trouve ailleurs.

D. Votre exemple de l’écran de cinéma est une magnifique illustration de la vérité.

M. L’écran d’un cinéma ne ressent rien, et a donc besoin d’un spectateur qui prenne conscience du spectacle. Mais l’écran du Soi est différent ; il comprend le spectateur et le spectacle, ou plus exactement il est en soi plein de lumière. Sur l’écran, les images ne peuvent être perçues que si la salle est plongée dans l’obscurité. Ainsi le mental ne peut-il projeter ses idées et ses images que dans l’obscurité de son ignorance fondamentale (avidyd). Le Soi est pure connaissance, pure lumière, dépourvue de toute dualité. La dualité implique l’ignorance. La connaissance véritable du Soi se tient au-delà de la connaissance-ignorance. De même, la lumière du Soi est au-delà de la lumière ordinaire et de l’ombre. Car le Soi est tout seul.

D. Que doit-on penser du progrès ?

M - Le progrès relève de la dualité, c’est-à-dire du mental et non point du Soi. Le Soi est toujours parfait.

M - Les gens sont curieux. Ils quittent ce qui leur est le plus intime, le plus immédiat et puis ils s’efforcent de trouver la paix et la tranquillité. Les textes sacrés disent « Tu es Cela ». Le terme « tu » fait l’objet d’une expérience directe. Néanmoins, les gens préfèrent l’ignorer et partir à la recherche de « Cela » !

D. C’est pour trouver l’identité de « cela » et de « tu ».

M. « Cela » désigne le Soi intérieur, immanent en toute chose. Pour trouver le Soi, l’homme préfère s’abandonner, se quitter et se laisser happer par le monde ? Qu’est-ce que le monde ? Qu’y a-t-il d’immanent en lui ? C’est « cela ». Toutes ces idées ne prennent corps que lorsque l’on oublie son propre Soi. Je ne me suis jamais égaré dans d’aussi vaines recherches. Ce n’est que plus tard que je me suis rendu compte que les hommes s’y intéressaient.

SA FIN

(Témoignage d’Arthur Osborne)

Deux des serviteurs éventaient le Maître, et les disciples, au dehors, avaient les yeux fixés sur cet éventail, dont le mouvement signifiait qu’il y avait encore un corps vivant à éventer. Le reporter d’une grande revue américaine ne réussissait pas à rester tranquille, gêné d’être ému malgré lui. Il décida de ne pas écrire le récit des événements auxquels il assistait avant d’avoir quitté Tiruvannamalai et retrouvé des conditions de vie plus normales. Il était accompagné d’un photographe de presse français.

Tout à coup, sans que l’on s’y attendît, un groupe de fidèles, assis dans la véranda, devant la grande salle, se mirent à chanter « Arunachala-Siva ». En les entendant, Sri Bhagavan ouvrit les yeux, et son regard brilla. Il eut un sourire d’ineffable tendresse. Des larmes de béatitude perlèrent à ses paupières. Il poussa un soupir profond, puis s’arrêta de respirer.

Pas la moindre lutte, pas un spasme ; rien d’autre ne révéla qu’il mourait, mais la respiration ne reprit plus, tout simplement.

Pendant un moment, tout le monde fut déconcerté. Les chants continuaient. Le photographe de presse français vint me demander à quel instant précis la mort était survenue. Je crus à une insensibilité de journaliste, et lui répondis avec brusquerie que je n’en savais rien, et puis tout à coup, je me rappelai la courtoisie inlassable de Sri Bhagavan, et je dis qu’il était exactement 8 h 47. Il me raconta alors (et je compris à sa voix, qu’il était bouleversé) qu’à ce moment précis, se trouvant sur la route, il avait eu une énorme étoile traverser lentement le ciel. Beaucoup d’autres gens l’avaient aperçue également, même à Madras, et avaient deviné ce que signifiait ce présage. L’étoile glissait en direction du Nord-est, vers le pic d’Arunachala.

La première stupeur passée, ce fut une explosion de douleur. On plaça le corps sous la véranda, dans la position assise. Hommes et femmes se pressèrent pour le voir. Une femme s’évanouit ; d’autres sanglotaient à haute voix. Le cadavre fut ensuite transporté dans la salle et posé sur un divan orné de guirlandes de fleurs. Les disciples vinrent se grouper tout autour. On s’attendait à ce que le visage du Maître eût acquis l’immobilité de pierre du Samadhi, mais il était tellement marqué par la souffrance que le cœur se serrait à le voir. Au cours de la nuit seulement il reprit sa mystérieuse sérénité.

Les disciples passèrent toute cette nuit-là dans la salle, et des gens de la ville défilèrent dans un respectueux silence. Ils venaient par processions entières, chantant l’Hymne d’Arunachala-Siva à l’aller et au retour. Quelques-uns des disciples qui se trouvaient dans la salle entonnèrent des chants de louange et de deuil. D’autres gardaient le silence. La douleur, si vive qu’elle fut, frappait moins que le calme qui la transcendait. Pourtant ces femmes et ces hommes se voyaient privés de celui dont la grâce avait donné à leur vie Son véritable sens.

Dès la première nuit, et bien plus encore pendant les jours suivants, on comprit l’importance vitale des paroles de Sri Bhagavan : « Je ne m’en vais pas. Où donc irais-je ? Je suis ici ! »

Le mot ici n’implique aucune limitation dans l’espace. Il signifie plutôt que le Moi existe. Il n’y a ni départ, ni changement pour ce qui est universel. Cependant les disciples, en percevant la présence de Bhagavan au dedans d’eux, de même qu’ils percevaient sa présence divine constante à Tiruvannamalai, commencèrent de voir, dans les paroles du Maître, une promesse pleine d’amour et de sollicitude.

Au cours de la nuit de veille, on eut à prendre une décision concernant les funérailles. Certains pensaient à ensevelir le corps de Sri Bhagavan dans la nouvelle salle ; mais d’autres s’y opposèrent jugeant que la salle étant en quelque sorte adjointe au Temple, le sanctuaire de Sri Bhagavan paraîtrait, peut-être, de moindre importance que celui de sa mère. On renverserait ainsi l’ordre des choses. Le lendemain, tous furent d’accord pour creuser une fosse et enterrer le corps de Sri Bhaghavan avec les honneurs divins, dans l’espace compris entre la vieille salle et le Temple.

La foule massée tout autour assistait à la cérémonie dans une douleur silencieuse. On ne verrait plus le visage tant aimé. On n’entendrait plus la voix si chère. Désormais la pierre noire, polie, symbole de Siva, placée sur la tombe, évoquerait seule extérieurement le souvenir du Maître, mais au fond des cœurs subsisterait son empreinte.

SA PRESENCE

Son corps est parti, mais sa présence est palpable.

Son enseignement silencieux est toujours là, pour celui qui sait l’entendre.

Il disait d’ailleurs « Le silence est la plus grande des éloquences ».

Son regard, ses photographies, touchent au cœur directement.

La sainte Ma Ânanda Mayi, venue se recueillir lors des ses funérailles dit alors « je suis venue rendre hommage à mon père, et je peux m’asseoir par terre avec les autres »

Ce père est toujours présent pour beaucoup. L’histoire du Maharashi ne se termine pas avec la mort de son corps, pas plus que l’histoire du Christ ne se termina sur la croix.

En réalité, Shri Bagahavan n’a pas donné au monde une religion nouvelle, mais une nouvelle espérance.

Il a indiqué un sentier nouveau à cet âge d’obscurité spirituelle, et son action ne se limite pas à sa vie physique.

Il est présent pour tous ceux qui cherchent la vérité, le salut.


BIBLIOGRAPHIE

« RAMANA MAHARSHI ET LE SENTIER DE LA CONNAISSANCE DE SOI » d’Arthur Osborne, les deux Océans, paris.

« L’ENSEIGNEMENT DE RAMANA MAHARSHI » Jean Herbert, Editions Albin Michel.

« IMMORTELLE CONSCIENCE » Paul Brunton, les deux océans, Paris.


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